A la fin du XIXe siècle, l’érosion a atteint des niveaux catastrophiques dans les Alpes du Sud. La cause en est la déforestation qui sévit depuis des siècles, livrant les sols dénudés au ruissellement.
Plusieurs lois sont votées successivement qui donnent à l’Etat les moyens d’intervenir, parfois contre la volonté même des habitants inconscients des enjeux.
Des maisons forestières sont construites qui permettent à la fois de loger le personnel des Eaux et Forêts et de préparer les plantations à venir grâce aux pépinières qui les entourent.
De nombreuses expériences furent conduites pour retenir le pin noir d’Autriche comme espèce privilégiée du reboisement.
Mais les forestiers aimèrent ombrager leurs maisons d’espèces exotiques majestueuses et décoratives comme ici les séquoias et les cèdres.
Un peu au nord de La Motte du Caire, le bassin du Saignon est un bon exemple des recherches en cours sur l’évolution de ces forêts créées par la main de l’homme. On y trouve aussi un sentier avec des équipements pédagogiques (panneaux explicatifs).
Au sein de l’UNESCO Géoparc de Haute-Provence d’autres sites évoquent ces questions de reboisement et d’érosion : le parc forestier du Brusquet, le parc Demontzey au col du Labouret et les bassins expérimentaux de Draix.