Malgré son nom, le Vieil Esclangon n’est peut-être pas le site le plus ancien de la commune d’Esclangon fusionnée en 1973 avec celle de La Javie pour cause de dépeuplement. Il est possible que son centre ait été le hameau du Château (le casteu ou le castel) situé plus au nord.
Esclangon est cité sous la forme in Sclangone dès 813 dans le polyptyque de Wadalde (document qui récapitule les possessions de l’abbaye Saint-Victor de Marseille) avec trois exploitations. La communauté ne réapparait dans les textes qu’au XIIIe siècle.
Situé entièrement en rive gauche du Bès entre celui-ci et le Blayeul, son territoire exigu et accidenté n’a jamais pu nourrir qu’une faible population : le maximum démographique est atteint en 1846 avec 110 habitants (60 au village où nous sommes).
C’est l’une des rares communes qui n’a pas de monument aux morts de la Grande Guerre ; il semble qu’elle n’ait perdu qu’un de ses rares enfants à cette occasion.
Aujourd’hui, Esclangon revit par la géologie (panorama du Serre) et l’art contemporain (Refuge d’Art d’Andy Goldsworthy et traces d’herman de vries, œuvres réalisées sous l’égide du CAIRN, Centre d’art).