Répertoire des artistes
et des oeuvres du Musée Promenade
Dalle à motifs, 2000
Janusz Stega a trouvé son inspiration dans la géologie unique de cette région et en particulier du site de la dalle à ammonites (Réserve Naturelle) situé à proximité du Musée Promenade.
Avec ses rouleaux porteurs d'une mémoire de son pays natal, il a reproduit avec patience un lent processus invisible inscrit dans les strates de cette région.
Janusz Stega a généré dans cette "dalle à motifs" une sédimentation et une stratification de mémoire.
La mémoire de l'Homme dialoguant avec la mémoire de la Terre pour produire une oeuvre métaphorique résonnant avec cette dalle à ammonites, fond de mer fossilisé d'il y a 180 millions d'années.
Janusz Stega
Né en 1958 à Cracovie (Pologne), Janusz Stega vit et travaille à Lille. Formé à l'École des Beaux arts de Tourcoing, Janusz Stega découvre en 1975 l'existence de rouleaux de caoutchouc ornés de motifs décoratifs dont se servent les peintres en bâtiment de son pays d'origine pour créer l'illusion du papier peint, très cher à l'époque. Peu de temps après, il utilisera systématiquement ces outils dans ses peintures et ses photographies : dans les deux cas un jeu s'instaure entre le motif créé par le passage du rouleau (de l'ordre du décoratif) et l'histoire qu'il camoufle. Ces motifs décoratifs sont devenus pour lui les lettres d'un texte indéchiffrable, seule preuve d'une époque à jamais révolue.
Florilège, 2017
Depuis sa présence sur terre, l’homme a laissé des traces qui font partie de notre écosystème. C’est pourquoi les artistes anglais, Gethan et Myles, ont choisi un éclat de plexiglas artificiel (man made) comme support d’un petit éloge au monde végétale, tel qu’il a été raconté par les participants des balades ‘marcheur-cueilleur’ réalisées en 2016-2017 dans des endroits ‘délaissés’ autour de Digne-les-Bains. Sur le chemin les artistes ont récolté des souvenirs qui racontent les plantes – fruits, fleurs, arbres, épices – qui ont laissé leurs racines dans l’esprit de chaque participant. Avec l’eau pétrifiante de la source – et le temps – le plexiglass, ainsi que les souvenirs, deviendront pierre recouverte de mousses. Le mot ‘florilège’ est un calque du grec ancien ‘anthologia’ (recueil de poèmes), dérivé de ‘anthología’ (cueillir des fleurs).
Gethan et Myles
Le binôme anglo-irlandais gethan&myles s’est formé sous la pluie londonienne sur une tyrolienne en été 2008. De cette rencontre est née un projet qui se construit au contact du monde réel dans une relation indéfectible aux choses concrètes, vécues et partagées avec d’autres.
Sous la forme d’installations, de photographies, de Land Art, de livres, de vidéos, d’oeuvres textuelles ou de ‘stupid games’, gethan&myles mettent en scène la capacité de l’art à enrichir notre compréhension du réel.
Fontaine de théières, 2004
Inspirée par les formes du monde organique, Sylvie Bussières transforme des éléments trouvés en leur donnant un nouveau contexte.
Le geste de recyclage des objets se réfère à une critique du monde de la consommation,
Mais au-delà de cette idée, sa démarche révèle l’expérience sensuelle de la matière
et de la forme, étudie les notions de temps, de processus et explore les dimensions symboliques des objets.
Cette fontaine exécutée en collaboration avec un céramiste professionnel fouille le monde du réel, l’interroge pour nous en offrir une dimension toute poétique, vivante et personnelle.
Sylvie Bussières
Artiste née au Québec en 1964 et résidant à Barcelone, Sylvie Bussières pratique une sculpture interrogeant le sens et la logique des formes, de la matière, de la mémoire et des lieux. L’œuvre de Sylvie Bussières, initialement basée sur des interventions dans la nature, a évolué vers l’investigation sculpturale à travers de matériaux recyclés. Aujourd’hui, l’artiste propose des créations réalisées à partir de l’accumulation d’objets ordinaires et en utilisant différentes techniques (objet-trouvé, photographie, vidéo).
Imaginaire géologique, 1997 (Salle d’exposition de la Maison des Remparts)
Lorsque Georges Autard fut sollicité par le Musée Promenade pour concevoir une exposition où se mêleraient des objets paléontologiques et ses propres oeuvres, il accepta tout de suite.
L’émergence des formes matricielles telle que la spirale, de signes sur l’espace de la toile, renvoie moins à des analogies thématiques qu’à des impératifs purement plastiques déployant un alphabet pictural touchant à la primitivité de l’homme et entraînant le regard, vers des convergences essentielles.
Cette analogie de vision confère à ses toiles une puissance élémentaire et les rendent porteuses au coeur de la modernité, d’un espace immémorial.
Lavogne, 2000
En baptisant son bassin-installation de porphyre bleu « Lavogne », Henri Olivier rend hommage aux abreuvoirs naturels des pays très secs comme les Causses. Cette sculpture –paysage inscrit dans le parc une lentille d’eau claire reflétant le ciel et les frondaisons.
Entre installation d’art dans la nature et aménagement paysagiste, la Lavogne, d’Henri Olivier modifie la perception du paysage qui l’environne et devient un lieu d’où émerge la vibration de la vie.
Henri Olivier
Henri Olivier, né à Alger en 1955, vit et travaille dans les Alpes Maritimes. Depuis 1980, son travail est montré dans de nombreuses expositions personnelles et collectives. Henri Olivier a développé parallèlement à sa pratique d'artiste une expérience du jardin et du paysage. Il a enseigné à l'Ecole Méditerranéenne des Jardins et du Paysage de Grasse, en assumant un rôle de coordinateur pédagogique.
Son travail interroge les relations de la sculpture au jardin, à l'environnement et au paysage, mais également notre propre perception de l'espace. Comme le dit Allen S. Weiss, "ses sculptures servent de catalyseurs pour mettre l'esprit, le regard et le corps en mouvement".
L’eau coule, les pierres demeurent immobiles au fil de l’eau, 1999
Cette installation, dont le titre puise sa source dans un proverbe romain, se glisse dans le paysage avec beaucoup de finesse. Les pierres ne sont donc pas posées n’importe où dans l’attente d’un prochain départ mais ont pris racine au gré des saisons profitant largement de la présence aquatique, aérienne et souterraine le long du sentier de l’eau.
Par une présence délicate, son oeuvre renvoie aux lieux, pour nous en proposer une nouvelle lecture, modifiant subtilement notre regard. C’est un voyage poétique que nous offre cette artiste où les quatre éléments entrent en relation.
Agathe Larpent
Agathe Larpent, née en 1946 à Paris, fut formée à l’école des Arts appliqués et des Métiers d’art entre 1967 et 1970. Elle s’est installée à Thoard dans les Alpes-de-Haute-Provence où elle y vit encore aujourd'hui. Figure emblématique de la Céramique contemporaine Française, Agathe Larpent n’est pas de ces artistes pour qui la technique ou le processus de création prévalent sur le reste, elle habite l’espace d’une expression céramique singulière où la terre est métamorphosée, les matières et les couleurs mêlées dans le seul but d’interpeller le sensible.
Les joueurs de flûte, 2000
Les joueurs de flûte est une installation sonore réunissant des modules fonctionnant à l’énergie solaire et fixés dans les arbres telle une orgue aux tuyaux disséminés dans la nature.
Elle permet ainsi à l’artiste de nous glisser dans le paysage sonore et visuel en modifiant notre regard sur les lieux par le truchement de nos oreilles.
La multiphonie obtenue, très proche du comportement de certaines espèces animales, nous plonge dans notre propre imaginaire.
En effet, chaque flûte émet une note différente en fonction de la longueur de son tube et de l’intensité lumineuse qui en est le principal instrumentiste.
Un véritable dialogue entre l’homme et la nature dans la plus grande discrétion.
Eric Samahk
Le travail d’Erik Samakh se nourrit depuis 1980 d’un dialogue constant avec la nature. Qu’il utilise le chant des grenouilles ou le bruissement d’insectes patiemment enregistrés, qu’il capte l’énergie solaire pour faire chanter des flûtes ou s’allumer des lucioles, Erik Samakh orchestre les éléments naturels dans des installations délicates et poétiques recourant de manière invisible aux nouvelles technologies. Créé in situ, son travail s’inscrit souvent au sein de parcs ou réserves naturelles (forêt de Tijuca au Brésil, centre international de Vassivière, domaine régional de Chaumont-sur-Loire…). Erik Samakh est né en 1959 à Saint-Georges-de-Didonne (France).
L'hydropithèque solitaire
Le travail de Joan Fontcuberta est en relation avec la manipulation de l'information. À Digne, il met en scène dans le contexte de l’UNESCO Géoparc de Haute-Provence, l'incroyable découverte des hydropithèques, sirènes fossiles et chaînon manquant de la lignée humaine entre milieu terrestre et vie aquatique. Dans le Musée Promenade, un des spécimens est présenté et au Musée Gassendi, une salle livre l'histoire de la découverte et la biographie de l'inventeur avec un luxe de détails : l'humour est toujours présent dans le travail de Joan Fontcuberta qui nous encourage à être des sceptiques !
Joan Fontcuberta
Artiste contemporain catalan, Joan Fontcuberta a connu pendant sa jeunesse la dictature franquiste, et avec elle la censure et la falsification de l’information. Diplômé en sciences de l’information, théoricien, critique, historien et professeur, il questionne dans son travail toutes les formes de prétendue vérité. Son œuvre, s’appuyant sur les possibilités offertes par l’image photographique et ses capacités de manipulation, nous entraîne dans une réalité à la fois vraisemblable et insolite. Dans son oeuvre Les hydropithèques, par l’emploi des codes propres à la recherche scientifique et à sa monstration, la chimère gagne en crédibilité. Tout est là pour faire autorité. Les sites de gisements de fossiles comme les objets rassemblés dans l’installation du musée sont autant de pièces à conviction, de preuves de l’authenticité de la démarche et de ses résultats. Initié à Digne dans les années 2000, ce projet artistique a trouvé des prolongements à Annecy et à Salamanque.
Parterre III, 2000
Parterre III est composé de plusieurs conteneurs reprenant la forme d’une arabesque placés dans ce bassin naturel du Musée Promenade. La forme métallique fait évidemment référence au dessin des jardins formels comme celui de Versailles, mais suggère ici la forme de l'ammonite que l'on retrouve en abondance sur le territoire du Géoparc.
Ces formes sont remplies de terre et plantées d’espèces aquatiques. Entre avril et septembre, la croissante des plantes va déborder et cacher le dessin original du parterre. De cette façon, la végétation reprend ses droits dans la forêt, en oblitérant toutes traces de travail humain. L'emplacement de cette installation souligne le contraste entre la régularité d'un parterre et le chaos d'une forêt.
Catherine Marcogliese
Née au Canada, en 1957, Catherine Marcogliese étudie l’histoire de l’Art à l’Université Concordia (Montréal). Elle vit et travaille en France depuis 1988. Si la photographie est toujours présente dans le travail de Catherine Marcogliese, elle n’est pas le médium unique. Elle installe ses œuvres tout en utilisant les ressources du milieu : ici les plantes et l’eau. Avec cette installation en extérieur, Catherine Marcogliese poursuit une réflexion sur les difficultés que l’homme rencontre lorsqu’il veut ordonner la nature comme, par exemple, créer un « parterre », tentative inutile de laisser les traces d’une présence qui sera effacée par la reprise de possession du site par la nature. l'esprit, le regard et le corps en mouvement".
Pièce supplémentaire, 2005
« Pièce supplémentaire », constitue un des multiples fragments d’une oeuvre globale
que Dominique Angel réalise sous des aspects protéiformes.
À travers son geste autour de ce tronc, il change notre regard sur cet élément naturel,
en modifie son statut, il érige droit devant nous un monument à la mémoire de cet arbre
mort, et ce avec humour.
Dominique Angel
Dominique Angel est né en 1942 à Briançon (05). Sa formation débute à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Nice, ville où il a également enseigné à la Villa Arson. Aujourd’hui, il vit et travaille à Marseille. La sculpture est son premier moyen d’expression, mais l’installation, la vidéo, la performance et l’écriture ont aujourd’hui pris une place entière dans son processus créatif. Ainsi, sa recherche se présente comme une œuvre globale portant sur de grandes causes autant que sur de petits plaisirs et se décline au travers de ces différents média. Chaque nouvelle création est systématiquement intitulée «pièce supplémentaire».
Point de réflexion, 2011
Point de réflexion est un point stable dans le paysage, un belvédère qui peut être régulièrement déplacé, pour porter notre regard en d’autres lieux. Point de réflexion invite les visiteurs à se poser dans le paysage, se retrancher pour s’ouvrir aux perceptions de l’extérieur. C’est une sculpture d’espace qui permet des situations d’échange entre un intérieur (cérébral) et un extérieur (sensoriel). Notre regard prend ainsi de l’autonomie par rapport à son fond de référence, il va se tourner vers d’autres cohérences, de nouvelles associations d’idées issues de nouvelles observations. Se poser une question dans un paysage et trouver la réponse dans un autre.
Fabien Lerat
Fabien Lerat est né à Paris, en 1960. Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, ville où il vit et travaille. Il enseigne actuellement à l’Université de Picardie Jules Vernes à Amiens. Fabien Lerat est actif sur la scène artistique parisienne depuis de nombreuses années. Depuis les années 1990, il a mis l’accent sur un art conceptuel, avec des œuvres qui comprennent diverses interactions avec le public participant : des expériences, parfois architecturales, parfois performatives ou sculpturales, ou les trois mises en relation. Les explorations que ses propositions mènent dans l’espace ont la capacité de motiver les visiteurs pour des actions.
Sans titre, 2018
En 2018 le CAIRN centre d’art a présenté l’exposition Mystik Esthetik Kommando de Georges Autard. Une sélection d’œuvres de l’artiste témoignait de ses nombreux voyages au Ladakh et au Tibet, immergé dans l’univers bouddhique des temples et des montagnes sacrées.
À la suite de l’exposition, l’artiste a voulu intégrer dans le parc ces colonnes en tissu flottant au ras du sol. À l’image des moulins à prières, elles tournent grâce au vent et vivent au contact des arbres et du ciel.
Les écritures, affirmées par un geste de peinture résolu et essentiel, évoquent des chansons et des slogans des années 60 et 70 : la contre-culture occidentale rencontre la philosophie bouddhiste.
Georges Autard
Né à Cannes en 1951, ancien professeur de mathématiques, aujourd’hui enseignant aux Beaux-arts de Marseille, Georges Autard, conserve une démarche à la fois mathématique et métaphysique. Dans son œuvre, il est question de peinture, mais aussi du temps, de la mort, de l’inaccomplissement, traduits sous les aspects les plus divers, de sources aussi triviales que cultivées. Sa vitalité est rageuse, excessive et acharnée. Dans son œuvre, le bien peint succède au mal peint, l’abstrait au figuratif, et le narratif au dépouillement. Multiplicité et contraste sont les maîtres mots d’un artiste au tempérament nomade.
Station botanique d’Adiantum Capillus et 0m (2005-2011)
Paul-Armand Gette, par son 0m attire notre attention sur une station botanique dédiée à une fougère l’Adiantum capillus veneris baptisée ainsi par le grand botaniste suédois Linné et dont la traduction signifie : « cheveux de Vénus qui ne se mouillent jamais ». Le 0m du Musée-promenade est le début d’une excursion dans la vallée du Bès, dont l’artiste a choisi les arrêts, chacun marqué d’un 0m qui signale le commencement de quelque chose. Ici, il marque l’eau sortant de terre par une source pétrifiante.
Paul-Armand Gette
Paul-Armand Gette, né en 1927 à Lyon, est photographe, vidéaste, sculpteur et écrivain. Il vit et travaille à Paris. Artiste aimant brouiller les pistes, Paul-Armand Gette produit une œuvre située sur des lisières, celles qui passent entre l’art, la science et la nature, recherchant les dimensions métaphoriques des lieux du corps et des paysages. S’il existe une limite entre la science et l’art, Paul-Armand Gette s’évertue à la confondre au sein même de son travail. Féru de mythologie qu’il prend souvent pour prétexte, il convoque dans ses œuvres deux de ses passions : la botanique et la gent féminine.
Triangle, 2001
Cette installation se trouve juste à l'entrée de la Maison des remparts, au dessus du bassin XVIIIeme siècle.
«Mon travail est un jeu entre l’échelle et la distance. Entre le palpable et l’impalpable. Faire voir la densité de l’air. Donner du poids à ce qui par convention n’a pas de poids. Par des moyens légers mais d’une matérialité absolue. Je fabrique des instruments pour mesurer les échelles et les distances imaginaires en espérant qu’une fois je verrai le dos de l’horizon».
Curt Asker
Curt Asker est un artiste suédois né à Stockholm en 1930. Il étudie la peinture à l'Académie des Beaux Arts de Stockholm et est depuis 1981 : membre de l'Académie Royale des Arts de Suède. Curt Asker est avant tout un dessinateur, un observateur. Lors de ses balades dans la campagne (il partage sa vie entre un village suédois de pêcheurs et les collines provençales du Luberon), il ne cesse de dessiner. A la fin des années 50, il a saisi des formes fugitives au travers des vitres d'une voiture. Il s'en est inspiré pour ses sculptures suspendues. Elles sont aériennes, immatérielles, suspendues dans le vide, défiant la pesanteur. Cette perte de réalité s'accompagne d'une perte des proportions en raison de la distance et de l'altitude où ils flottent.
Water cairns, 1998
Artiste de renommée internationale faisant partie du mouvement Land Art, Andy Goldsworthy a réalisé des œuvres sur tout le territoire de l’UNESCO Géoparc de Haute-Provence.
Il réalise en 1998 pour le Musée Promenade, 5 "cairns d’eau" qui accompagnent le visiteur le long d'un sentier d’accès (sentier des cairns).
L’eau qui circule à l’intérieur des cairns creux est audible et invisible comme l’eau sur le Musée Promenade : elle est présente partout même quand on ne la voit pas.
Chaque cairn est une chambre d'écho amplifiant le son d'un ruisseau souterrain les reliant.
Le premier cairn, par son silence, annonce le mystère qui se trouve révélé par l'ultime cairn.
Andy Goldsworthy
Andy Goldsworthy est né en 1956 dans le Cheshire (UK). Adolescent, il effectue des travaux dans des fermes où il prend conscience de la beauté de la nature façonnée par l’homme mais aussi de sa dureté et de la tâche répétitive imposée aux paysans. Cette expérience influencera son développement artistique au même titre que sa formation aux Beaux-Arts qu’il intègre en 1974 (Bradford Art College). Depuis 1986, il réside dans le village de Penpont (Ecosse) où il a installé son atelier dans un ancien grenier en pierre. Artiste de renommée internationale, Goldsworthy travaille dans de multiples pays et paysages.