Ce parc s’inscrit dans l’histoire de la restauration des terrains en montagne qui a permis de lutter contre l’érosion. Il est aujourd’hui un lieu de promenade et de découverte, qui vous offrira un moment de fraîcheur, d’évasion et de détente.
Le bassin du Brusquet était, au milieu du XIXe siècle, presque entièrement dénudé. Les chênes pubescents, sumacs et buis, caractéristiques des Préalpes méridionales, avaient peu à peu disparu des terres noires qui constituent l’essentiel du secteur.
Pour lutter contre le ravinement et l’érosion, l’administration des Eaux et Forêts entreprit la végétalisation de 87 hectares (sur une centaine), essentiellement en pins noirs d’Autriche mais aussi en pins sylvestres et en diverses espèces (érables, chênes, hêtres). Pour fournir les jeunes plants nécessaires au reboisement des montagnes dignoises, elles aussi en grande partie dénudées, une pépinière fut créée. Autour de la maison forestière, de nombreuses espèces ont été plantées de façon expérimentale. C’est aujourd’hui un parc forestier dédié aux loisirs et à la promenade qui contient un grand nombre d’espèces et de grands spécimens majestueux. L’action de l’érosion continue d’être étudiée dans les terres marneuses par des organismes de recherche comme l’IRSTEA.
