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Les pénitents des Mées fermer la vidéo
Le village des Mées est célèbre pour ses piliers rocheux, hauts d’une centaine de mètres, qui s’alignent sur plus de deux kilomètres, le long de la vallée de la Durance. C’est l’érosion qui a taillé ces cônes et lames formant la falaise dans une épaisse couche de poudingues indurés d’âge Mio-Pliocène. Une légende raconte qu’il s’agirait de moines pétrifiés dans leurs robes de bure pour s’être épris de belles créatures mauresques faites prisonnières par des seigneurs locaux lors d’une bataille contre les sarrasins.
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Lagremuse tap anywhere to close player
L’ancien village de Lagremuse, aujourd’hui en ruines, est rattaché à la commune du Chaffaut-Saint-Jurson depuis 1887. Remarquablement situé sur une éminence rocheuse, composé d’un conglomérat appelé poudingues de Valensole, dominant le Val de Bléone, il offre un joli panorama semi-circulaire sur les Préalpes dignoises. Lagremuse est aussi le nom que l’on donne au petit lézard gris des murailles qui affectionne particulièrement les anfractuosités rocheuses dans lesquelles il trouve refuge.
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L’Estrop tap anywhere to close player
Au cœur de la Haute Bléone, le sommet de l’Estrop, point culminant du massif des Trois-Évêchés et du Géoparc, surplombe le département des Alpes de Haute-Provence du haut de ses 2961 mètres d’altitude. Sa géologie est marquée par le grès d'Annot, un grès nummulitique légèrement rose reposant sur des marnes bleues et du calcaire du Crétacé (De - 145 millions à - 66 millions d'années).

Ses abords accidentés et dépourvus de toute population permanente, ne permettent pas d’y accéder directement en voiture. La randonnée est plus accessible en deux jours avec une nuit en refuge. Au sommet, un panorama à 360°, offre un point de vue époustouflant.
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Lame de Facibelle tap anywhere to close player
Curiosité naturelle au cœur du Géoparc de Haute-Provence, la lame de Facibelle est un miracle d’équilibre. Ce voile de roche, du haut de ses 50 mètres s’élève au centre du célèbre site du Vélodrome.
Aux portes de la vallée du Bès, cette immense lame de molasse gréseuse, dressée à la verticale et isolée par l'érosion, défie le temps et la pesanteur. Les roches qui composent le Vélodrome datent de moins de 20 millions d'années et se sont pour partie déposées dans une mer peu profonde bordée de reliefs, la dernière qui a baignée nos paysages.
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Les Monges tap anywhere to close player
Au cœur de la Haute Bléone, le sommet de l’Estrop, point culminant du massif des Trois-Évêchés et du Géoparc, surplombe le département des Alpes de Haute-Provence du haut de ses 2961 mètres d’altitude. Sa géologie est marquée par le grès d'Annot, un grès nummulitique légèrement rose reposant sur des marnes bleues et du calcaire du Crétacé (De - 145 millions à - 66 millions d'années).

Ses abords accidentés et dépourvus de toute population permanente, ne permettent pas d’y accéder directement en voiture. La randonnée est plus accessible en deux jours avec une nuit en refuge. Au sommet, un panorama à 360°, offre un point de vue époustouflant.
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Le Cousson tap anywhere to close player
Le Cousson, qui culmine à 1516 mètres d'altitude, est le sommet emblématique, la randonnée incontournable des dignois. Selon la légende, ces derniers ne pourraient vivre heureux qu’au pied et à l’ombre de cette montagne. Étymologiquement parlant, le nom Cousson viendrait du latin cossonus (coussoun en provençal) qui signifie « écuelle de bois dont les bergers se servaient pour traire le lait et pour boire ». À son sommet, est érigée la jolie petite chapelle de Saint-Michel de Cousson, étrangement perchée en bord de falaise. Selon une ancienne tradition, un pèlerinage y réunit les fidèles chaque lundi de Pentecôte.
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La clue de Barles tap anywhere to close player
Au cœur de la Haute Bléone, le sommet de l’Estrop, point culminant du massif des Trois-Évêchés et du Géoparc, surplombe le département des Alpes de Haute-Provence du haut de ses 2961 mètres d’altitude. Sa géologie est marquée par le grès d'Annot, un grès nummulitique légèrement rose reposant sur des marnes bleues et du calcaire du Crétacé (De - 145 millions à - 66 millions d'années).

Ses abords accidentés et dépourvus de toute population permanente, ne permettent pas d’y accéder directement en voiture. La randonnée est plus accessible en deux jours avec une nuit en refuge. Au sommet, un panorama à 360°, offre un point de vue époustouflant.
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Archail, Terres noires tap anywhere to close player
Bienvenue sur la lune ! Les terres noires, paysages aux allures lunaires offrent un spectacle saisissant au cœur du Géoparc de Haute-Provence. La roche qui les compose résulte d’un dépôt de sédiments marins argilo-calcaires appelés marnes. L’érosion de ces marnes porte de nom de robines (ravines). Leur couleur est due à la présence de sulfure de fer.
Les terres noires sont nommées par les anglais « Bad lands » (mauvaises terres) car la végétation y est quasiment inexistante. Seuls quelques arbustes épineux survivent sur ces roches imperméables et soumises à une forte érosion.
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Pic de Couard et Barre des Dourbes tap anywhere to close player
Point culminant de la barre des Dourbes, le pic de Couard est l’un des sommets emblématiques de la région Dignoise. Il offre un magnifique point de vue sur les vallées de l’Asse de Tartonne et de la Bléone, sur le massif du Cheval Blanc et les Préalpes.
Longue crête calcaire orientée Nord-Sud, la barre des Dourbes sépare le bassin de Digne du synclinal de Barrême. De tout temps, les faiblesses de cette barre rocheuse ont été utilisées comme passages naturels afin de permettre aux hommes de circuler entre la vallée de l’Asse et la vallée de la Bléone et Digne les Bains. Entre le pas de la Faye et le pas de Tartonne, la barre est percée du trou Saint-Martin à travers lequel un un rayon de soleil levant passe le jour de la St-Martin, le 11 novembre ainsi que le 30 janvier, jour de la Ste-Martine.
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Dormillouse tap anywhere to close player
Construite en 1862, la forteresse de Dormillouse surveillait la vallée de l’Ubaye du haut de ses 2505m d’altitude. Elle contrôlait aussi le passage du col et prévenait de l’arrivée des Italiens. Dormillouse signifie la dormeuse, qui est le nom populaire de la marmotte. Les plus anciens de la vallée racontent que les militaires de Dormillouse qui s’ennuyaient ferme, organisaient, pour se distraire, des bals et y conduisaient à dos de mulets les jeunes filles du canton.
Accessible en randonnée depuis le télésiège, la station de Montclar ou le Col Bas, elle offre une vue imprenable sur la Vallée de l’Ubaye, la Vallée de la Blanche et le lac de Serre-Ponçon. L’assurance d’une découverte historique revigorante avec une vue magnifique.
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Géruen tap anywhere to close player
La montagne de Géruen est une barre calcaire caractéristique comme nombre de sommets voisins - dont le Rocher des Brigands, tenant son nom d’un passé heureusement révolu ! Elle surplombe la vallée des Duyes et on y accède le plus souvent par le col de Fontbelle. Vous apercevrez le village de Thoard, des champs cultivés parfois de lavande véritable (et non de lavandin) et des décors étonnants faits de gros blocs calcaires qui semblent plantés dans les marnes sous-jacentes.
Le secteur fut totalement reboisé fin XIXe – début XXe s. pour lutter contre l’érosion. Si le pin noir d’Autriche domine, frênes et aulnes peuplent les vallons humides tandis que pins sylvestres et érables égaient les versant ensoleillés. La biodiversité y est remarquable.
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Le Caire tap anywhere to close player
La fameuse via ferrata de la grande fistoire est installée ici, dans le rocher de la Fougère. Composé de strates de calcaire redressées à la verticale et même déversées, fortement plissées et plusieurs fois fracturées, ce roc se trouve au carrefour géologique de terrains autochtones (qui ne se sont pas déplacés) et d’unités allochtones (nappe de Digne, unité de Valavoire), des pans de montagnes qui ont migré de plusieurs kilomètres depuis l’ENE. La clue du Caire est également très spectaculaire.
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Nibles, vallée du Sasse tap anywhere to close player
Au cœur des Hautes-Terres de Provence, la vallée du Sasse est un long couloir boisé qui s’ouvre sur les milieux agricoles du fond de la vallée et des versants aux formes mouvementées. Elle donne accès à des terroirs montagneux refermés par de grandes crêtes et des massifs rocailleux. La géologie de la région est formée par une prédominance de calcaires ponctués de grès et de marnes
Le Sasse est un affluent de la rive gauche de la Durance qui prend sa source sur la commune de Selonnet, au nord du sommet Tête Grosse (2 032 m), à 1 920 m d'altitude. Sasse est un nom fréquent dans les Alpes, il vient du latin saxum qui signifie rocher.
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Pas de l’Escale, Majastres tap anywhere to close player
C’est un petit bout du monde que l’on atteint par la D17 qui se faufile entre la vallée de l’Asse et celle du Verdon et qui relie Majastres (4 habitants en 2019) à la vallée de l’Asse. Passé le col de la Croix, la route, à flanc de colline, domine le canyon très encaissé du torrent du Pas de l’Escale. Celui-ci rejoint vers l’aval, l’Estoublaïsse et les gorges de Trévans. Falaises de calcaire, clue et, traversée du torrent de L’Escale au Pas (passage) du même nom, nous attendent en continuant notre route. En contrebas, on aperçoit d’anciens chemins empierrés parfois taillés dans la roche, dont certains sont hérités de l’époque romaine et un ancien pont en pierres appareillées avant de rejoindre Majastres.
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Pierre écrite tap anywhere to close player
C’est dans le pli synclinal perché de la montagne de Gache que le Riou du Jabron, petit torrent qui prend sa source sur la commune de Saint-Geniez, a creusé un passage qui permet de relier Sisteron à Authon. Il s’agit du défilé de Pierre-Écrite, ainsi nommé à cause de l’étonnante inscription gallo-romaine gravée dans la roche, sur les traces de Dardanus préfet des Gaules et correspondant épistolaire de Saint Augustin. Un des sites emblématiques de la Route du Temps.
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Sisteron tap anywhere to close player
La ville de Sisteron est qualifiée localement de « Porte de la Provence ». Le Rocher de la Baume et sa clue (cluse) en sont la plus prestigieuse représentation. Composée de strates verticales de calcaire, et de plis réputés dans le monde entier, ce rocher est considéré par les géologues comme une véritable curiosité. Les sédiments calcaires déposés au fond de la mer à la fin du Jurassique ont formé des couches qui se sont plissées une première fois à la fin de l’ère secondaire puis une seconde fois lors de la surrection des Alpes au tertiaire.

La citadelle de Sisteron surplombe la ville, construite sur un éperon rocheux. La citadelle était un verrou stratégique sur la route menant des Alpes vers la Méditerranée. Classée monument historique, c'est la pièce maîtresse de la ville. Jean Errard, ingénieur militaire d'Henri IV, puis Vauban l'ont marquée de leur empreinte.
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Turriers et les tourniquets d’Astoin tap anywhere to close player
Les Tourniquets désigne la série de lacets que décrit la route départementale n°1 pour franchir la barrière rocheuse formée par les calcaires du Jurassique qui ferme le bassin de la Sasse au nord. Cette route permet à la vallée de Bayons, à ses forêts, à ses alpages de communiquer avec le bassin de Turriers et, par le col des Garcinets, avec Seyne et la vallée de la Blanche.
Les tourniquets d’Astoin succèdent au chemin muletier qui serpente sur l’autre rive de l’Eau Amère et qui lui est bien antérieur. En effet, il figurait déjà sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle.
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Le lac de Sainte-Croix-du-Verdon tap anywhere to close player
Situé au carrefour de la route des Alpes, de la Côte d’Azur et de la Provence, le lac de Sainte-Croix est une vraie halte de fraîcheur avec ses eaux turquoise. Quatrième retenue artificielle de France, l’eau afflue depuis les gorges du Verdon passant par le Pont de Galetas, parcourant près de 11 km de distance avant d’arriver au barrage, haut de 95 m. Les Gorges du Verdon constituent le plus grand canyon d’Europe. Elles offrent des paysages splendides et uniques.
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Plateau de Valensole tap anywhere to close player
Le plateau de Valensole, reconnu comme l’un des plus vastes plateaux de France, est essentiellement consacré à la culture de la lavande et des céréales. Il s’est formé par l’apport d’une immense quantité de roches plus ou moins lointaines par les rivières environnantes. Pendant des millions d’années, des centaines de mètres d’épaisseur de galets (appelés poudingues) se sont accumulés ici. À la période de floraison des lavandes, le plateau se pare de nuances de couleur pourpre. Exceptionnel !
Le plateau de Valensole s’est formé par l’apport d’une immense quantité de roches plus ou moins lointaines par les rivières environnantes. Pendant des millions d’années, des centaines de mètres d’épaisseur de galets (appelés poudingues) se sont accumulés ici, constituant ainsi le plateau et ses environs.
Dominant le plateau de Valensole, le village de Saint Jurs, situé au nord du Verdon, est un est perché sur la montagne, adossé au Mont Denier. Il est d’ailleurs le village les plus haut en altitude de tout le plateau.
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Le Blayeul tap anywhere to close player
Depuis la vallée, au parc forestier du Brusquet, l’observation du Blayeul permet de comprendre une partie de l’histoire géologique du territoire.

Montagne tutélaire de la moyenne Bléone, la montagne de Blayeul apparaît telle une puissante croupe séparant les vallées de la Bléone et du Bès. Aujourd’hui infranchissable en empruntant une route carrossable, le massif était jadis traversé de chemins reliant des deux vallées. Son sommet cumine à 2189 m.
Du point de vue de la géologie, c’est un monoclinal penté vers l’est constitué par des roches du Mésozoïque. Tout l’ensemble appartient à la Nappe de Digne qui chevauche des terrains d’âge cénozoïque.
L’étymologie reste assez incertaine. La racine du nom Blayeul se rattache peut-être à une origine très ancienne (préceltique) qui aurait donné blai, forme primitive de plai, qui signifie érable, reprise dans Le Trésor du Félibrige de F. Mistral, comme dans le Dictionnaire de S-J Honnorat.
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Depuis la vallée, au parc forestier du Brusquet, l’observation du Blayeul permet de comprendre une partie de l’histoire géologique du territoire.

Montagne tutélaire de la moyenne Bléone, la montagne de Blayeul apparaît telle une puissante croupe séparant les vallées de la Bléone et du Bès. Aujourd’hui infranchissable en empruntant une route carrossable, le massif était jadis traversé de chemins reliant des deux vallées. Son sommet cumine à 2189 m.
Du point de vue de la géologie, c’est un monoclinal penté vers l’est constitué par des roches du Mésozoïque. Tout l’ensemble appartient à la Nappe de Digne qui chevauche des terrains d’âge cénozoïque.
L’étymologie reste assez incertaine. La racine du nom Blayeul se rattache peut-être à une origine très ancienne (préceltique) qui aurait donné blai, forme primitive de plai, qui signifie érable, reprise dans Le Trésor du Félibrige de F. Mistral, comme dans le Dictionnaire de S-J Honnorat.
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Les-Mées La Clue de Barles 3 Les terres noires Sainte-Croix-du-Verdon_Vue lac table orientation_crédit UNESCO Géoparc de Haute-Provence, Julia Boutron

Légende

1
Le vélodrome et lame de Facibelle
2
La clue de Barles
3
Le Blayeul
4
Dormillouse
5
L’Estrop
6
Archail, les Terres noires
7
Le Pic de Couard et Barre des Dourbes
8
Le Cousson
9
Le Pas de l’Escale, Majastres
10
Le lac de Sainte-Croix-du-Verdon
11
Le Plateau de Valensole
12
Lagremuse
13
Les pénitents des Mées
14
Sisteron
15
La Pierre écrite
16
La montagne du Géruen
17
Nibles, la vallée du Sasse
18
Le Caire
19
Turriers et les tourniquets d’Astoin
20
Les Monges